Les avocats de l’ancien chef d’état major de l’armée guinéenne et chargé d’affaires de l’ambassade de Guinée à La Havane, à Cuba est monté au créneau pour démentir la version officielle de la mort du général. Selon maître , c’est tard la nuit du mardi 25 juin qu’il a été informé du décès de son client.
“la mort de Sadiba Koulibaly « était préméditée, c’est extraordinaire dans notre pays ce qui se passé . C’est pourquoi chaque fois quand nous partons, qu’on veut voir notre client, ils disent que non pour des raisons sécuritaires , ils ont refusé catégoriquement », a-t-il lâché avec un sentiment d’amertume.
A la question de savoir dans quelle circonstance son client est mort, la réponse de son avocat est sa détour. Selon l’avocat , ,l’ancien officier a été maltraité par ses geôliers au haut commandement de la gendarmerie nationale jusqu’à mort s’en suive.
« C’est dans les locaux du Haut Commandement. Il a été maltraité c’est tout, il était là-bas. Parce que quand quelqu’un est condamné il faut l’envoyer à la sûreté, ils ont refusé. Jusqu’à présent, les 7 autres éléments sont là-bas, la justice les a libérés mais ils ne sont pas libérés. Mon client n’est pas décédé dans un lieu judiciaire c’est le terme qu’il faut ».
L’avocat du défunt ne compte pas baisser les bras . Il promet de se battre pour que le droit soit dit.
« On ferra tout d’abord pour libérer les 7 autres-là d’abord, demain on ira dans la famille a Kountiya / CBA . On a exigé que la maison soit démilitarisée, ils ont fait ça la nuit-là. La procédure va continuer, on va attaquer le décret de la rétrogradation pour que sa famille bénéficie des avantages du monsieur », rencherit l’avocat, très déçu par la mort tragique de son client .
Dans un communiqué publié ce mardi juin 2024 , le procureur militaire colonel Aly Camara annoncé la mort de l’officier . Selon les conclusions du rapport d’autopsie « le décès pourrait être imputable à un psycho- traumatisme important et un stress prolongé qui sont à l’origine d’une arythmie cardiaque majeure ayant entrainé une défibrillation et un arrêt cardiaque ».
La rédaction