Lama Sidibé de son nom de naissance Mamadou Lamarana Sidibé, né le 27 janvier 1965 dans le quartier populaire de Horé Fello à Mamou en république de Guinée.
À l’âge de 19 ans, Lama Sidibé joue d’abord avec Bigné Doumbouya, saxophoniste à la paillote de Conakry, puis poursuit sa carrière musicale avec le groupe Nimba jazz de Nzérékoré. Quelques années plus tard, il fonde son premier groupe professionnel, « Muydhe » (Le Destin).
En 1995, il produit son premier album à Abidjan. Ce n’est qu’en 1996 que Lama décide de mettre son album « A welilan » sur le marché.
Il rencontre Rougui Balde, PDG de Gris Gris productions, et signe avec elle pour un contrat de trois albums. Le premier album de la série s’intitule « Falaama » (Désir en poular), connait un certain succès et Lama Sidibé part en tournée dans toute l’Afrique de l’ouest. Il est ensuite invité à se produire en Europe et donne son premier concert à Aubervilliers (Paris) le 29 décembre 1999, puis à Hambourg, Bruxelles, Amsterdam et Saint-Denis.
Le chanteur se rend ensuite en Amérique pendant cinq mois et parcourt les grandes villes américaines, notamment New York, Washington, Chicago et Indianapolis où il participe au festival[Lequel ?] de la ville. Il est le premier Africain à recevoir le trophée « African djembe Awards », un prix de récompense pour la promotion de la culture africaine aux États-Unis.
Alors que son album Falaama est à la tête du hit-parade national et dans les meilleures ventes de cassettes et cd en Guinée[3], Lama Sidibé entre en studio au Burkina Faso pour la réalisation d’un double album. Le premier se nomme « Seguelere » (Épervier en poular).
La Croix-Rouge guinéenne lui a attribué le titre d’ambassadeur de l’institution.
Lama Sidibé est l’un des grands artistes guinéens qui fait la fierté du rouge jaune vert de partout dans le monde.