L’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières(ANAIM) dans le sens dénoté de sa vocation, s’occupe de la conception, la gestion et le contrôle des infrastructures minières que l’Etat est propriétaire ou construites par les sociétés et devant revenir à la Guinée, au terme de l’amortissement du coût d’investissement. Mais encore, les objectifs n’ont pas été atteints au cours de la dernière décennie. Tout de même l’avènement du colonel Mamady DOUMBOUYA au pouvoir le 5 septembre 2021 fait renaître l’espoir. La preuve en est que le nouveau Directeur général de l’ANAIM, Mohamed BANGOURA pose les premiers actes rassurants.
A l’arrivée d’Alpha CONDE au pouvoir en 2010, les guinéens avaient un grand espoir de voir l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières se développer dans tout le pays, étant une société d’Etat à compétence nationale. Mais les résultats escomptés ont vite basculé à l’échec. Puisque plusieurs compagnies minières installées dans le pays ont réalisé leurs infrastructures sans la participation de l’ANAIM.
Prenons aujourd’hui le cas de toutes les infrastructures minières récemment construites à Boké, Boffa et Forécariah. Quelles soient portuaires, ferroviaires ou routières, l’ANAIM n’a pris aucune part dans leur réalisation et elle n’a non plus aucun contrôle sur leur exploitation jusqu’à date.
Si on jette aussi un regard sur le bilan des investissements fait par l’ANAIM, lui-même les dix dernières années, on devait le compter à travers toutes les zones minières du pays. Mais hélas ! Il se résume à Kamsar et par des chantiers non achevés. Parmi lesquels le projet de construction d’un centre de dialyse à l’hôpital ANAIM, le centre de santé communautaire au quartier Filima et la construction en court de la nouvelle cité ANAIM, entre autres.
L’ANAIM n’a donc pas évolué dans ces derniers temps. Jusque-là, elle se contente de la gestion des héritages de l’office d’Aménagement de Boké(OFAB) qu’elle a remplacé, à savoir : le chemin de fer utilisé par la compagnie des bauxites de Guinée(CBG), les cités ouvrières de Kamsar et de Sangarédi.
Néanmoins, un nouvel espoir est ressurgit, depuis le changement de régime intervenu dans notre pays en septembre dernier. Avec la venue au pouvoir du CNRD à sa tête le président de la République par transition, le colonel Mamady DOUMBOUYA, la donne est en train de changer. L’ANAIM a entamé le chemin des objectifs inscrits dans son cahier de charges, grâce à la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante à sa direction générale.
Nommé le 23 décembre 2021, le nouveau directeur général de l’ANAIM, Mohamed BANGOURA, en 05 mois de gestion, il a posé des actes qui corroborent avec les véritables rôles de l’ANAIM.
Au moment où nous rédigions cet article, la création de deux antennes de l’ANAIM à Forécariah et à Boffa sont annoncés. Deux préfectures qui disposent de grandes infrastructures minières en exploitation, il y a des années, sans la présence de l’Etat. Mais grâce aux efforts efforts de Monsieur BANGOURA et son équipe, l’ANAIM marque désormais sa visibilité dans ces deux localités. Et l’objectif visé est de rendre opérationnel les rôles de cette Agence auprès de toutes les sociétés minières sur le territoire de la République de Guinée.
Cette action avant-gardiste de l’ANAIM permettra de faire éviter à l’Etat guinéen de recevoir dans un état de délabrement poussé, les infrastructures minières en concession, à leur retour dans la paternité notre pays.
L’ANAIM sous la direction de Mohamed BANGOURA vise également la création des cités ouvrières dans toutes les zones d’exploitation industrielle des mines en Guinée.
En nommant Mohamed Lappy Bangoura directeur général de l’ANAIM le Président de la transition colonnel Mamady DOUMBOUYA ne s’est pas trompé de choix. L’homme a la parfaite maîtrise de la boîte. Il a gravi les échelons et a fait un élogieux bilan à son passage au poste du Directeur des ressources humaines de l’ANAIM.
Après un bon moment de service à l’Autorité de Régulation des Postes et télécommunication(ARPT) au titre de chargé du budget et de la tarification, Mohamed BANAGOURA est sollicité à l’ANAIM en 2013.
Formé en France comme spécialiste en analyste financière et en gestion des ressources humaines, il arrive à l’ANAIM dans un contexte de crises à répétitions entre le syndicat des employés et la Direction générale de cette l’Agence. Aussi, de nombreux autres défis à relever l’attendaient sur la table de son poste de DRH.
Dieu l’aidant à partir de son expertise en gestion des ressources humaines, Monsieur BANGOURA a su être à la hauteur des attentes. Il a réussi à instaurer un climat de travail au sein du personnel de l’ANAIM à tous les niveaux, en rapprochant les employés à la Direction générale.
D’autres défis qu’il a relevés, concernent l’enregistrement à la caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) de tous les travailleurs embauchés à l’ANAIM. Et il a garanti chacun d’eux de 10ans d’assurance vie, auprès d’une maison d’assurance dans notre pays.
Compte tenu de ce modeste bilan qu’il a produit à la Direction des ressources humaines de L’ANAIM, nombreux observateurs, estiment que Mohamed BANGOURA, nommé aujourd’hui Directeur Général de ladite Agence, Pourra bien amener celle-ci au sommet de la pyramide de ses objectifs.
Entouré d’une équipe dynamique, de son Directeur général Adjoint à son Directeur des Affaires juridiques en passant par tous les services techniques, Mohamed dispose d’un personnel compétent prêt pour le fonctionnement correct de l’ANAIM. Une équipe qui ne suscite pas de doute à répondre aux aspirations du peuple de Guinée, en matière d’infrastructures minières. C’est cela le souhait le plus ardent du président de la transition.
Comme on le dit souvent, pour qu’un peuple soit satisfait, il lui faut un bon chef. Et pour que le chef produise un bon bilan, il doit avoir des hommes de confiances.
Donc pour le président de la transition, colonel Mamady DOUMBOUYA, Mohamed BANGOURA à la tête de l’ANAIM avec son équipe dynamique, c’est une confiance rassurée !
Toumany CAMARA
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