Ce communiqué de la FESABAG n’est ni plus ni moins que de l’outrage à magistrat et du discrédit sur les institutions judiciaires, prévus et punis aux articles 738 et 739 du Code pénal.
Au fond, certaines banques en Guinée, dans le seul dessein de protéger des clients potentiels et privilégiés, violent ouvertement les lois et méprisent des décisions de justice parfois même passées en force de la chose jugée. Comment comprendre qu’une banque, sans aucune raison juridique, refuse de se libérer des fonds saisis après l’intervention d’une décision de justice lui enjoignant à cet effet. Ces banques sont souvent sourdes aux conseils de leurs avocats et se plaignent paradoxalement des sanctions de leur indélicatesse. C’est une situation très récurrente.
Une Banque n’est pas une institution judiciaire au point de s’arroser le droit s’adresser en des termes aussi méprisants et calomnieux aux magistrats. C’est vraiment inadmissible.
Force doit rester à la loi.
Me Pépé Antoine Lama/Avocat inscrit au Barreau de Guinée