Le journaliste Ibrahima Sory Lincoln de la radio FIM vient de se prononcer sur sa suspension par la haute autorité de la communication pour une semaine.Il est très catégorique. Il ne regrette pas avoir dénoncé l’injustice subie par ces compatriotes vivants le long de la route le prince.
« Vous savez que j’ai un média à protéger. On ne voulait pas que la sanction arrive là, mais avec la tournure des évènements… tout ce que je peux dire je ne regrette pas ce que j’ai dit et si c’est à refaire, je le referai pour défendre mon pays. Je reste journaliste, je dénonce, je ne vais pas maquiller quoi que ce soit” indique le journaliste.
Il dit à qui veut l’entendre que l’instance de régulation n’est pas indépendante de la junte qui dirige la Guinée depuis la fin du règne du souverain Alpha.
” On comprend la pression. La HAC a beaucoup de pression. C’est ça la vérité. A la HAC tout n’est pas clean. J’étais devant le collège des commissaires, il y a des éléments qui défendent leurs intérêts pas ceux de la Guinée. Parce que quand on dit à un journaliste que ce qu’il dit c’est vrai mais de ne pas le dire, où allons-nous ? J’ai entendu ces propos là-bas. ‘’Oui c’est vrai mais ce n’est pas le moment’’. Quand est-ce qu’on le dira ? Quand il sera tard ?
De toute façon, cette sanction ne m’ébranle pas. J’ai la conscience tranquille, je n’ai jamais attisé le feu. Je ne monte pas une communauté contre une autre, mais je veux que mon pays soit une république normale, une nation pour toutes et tous. Et tant que je peux le faire, je le referai. Je n’ai aucun regret “, regrette Ibrahima Sory .