Dans les pays où l’idéologie démocratique est en marche, la presse qui est “le quatrième pouvoir” exerce de façon libre et dans le respect de l’éthique et de la déontologie.
En Guinée, sous le régime défunt, surtout après l’acquisition du troisième mandat par le Pr Alpha Condé, de nombreux journalistes furent convoqué, interpolés, avertis… Pour disait on manquements graves liés au non respect de l’éthique et la déontologie. La Guinée a l’époque était devenue ” le mauvais exemple” en matière de liberté de la presse.
Après le 5 septembre 2021, suite à l’arrivée de la junte militaire, de nombreux journalistes qui étaient exilés sont revenus au bercail, d’autres même ont bénéficié des décrets de la part du chef de l’Etat. C’est le cas notamment des journalistes comme : Moussa Moïse Sylla, de Mandian Sidibé, de Azoka Bah de Therno Mamadou Bah… Bref, la liste est longue. Et ” Les relations entre la presse et les autorités étaient au beau fixe “.
Pour preuve le président a même occtroiyé une maison à la presse guinnéene. Les rejoissances venaient de partout.
Malheureusement, cette bonne collaboration n’a été que d’une courte durée. Ces dernieres semaines sont donc considérées comme “une période de rupture” entre la presse et les autorités. Cela peut se justifier par la convocation répétitive des journalistes par la haute autorité de la communication mais aussi l’armée qui elle va même jusqu’à convoquer un journaliste dans un camp militaire. Chose que tout bon défenseur des libertés en principe doit condamner.
Rien que dans la semaine qui s’achève, deux journalistes sont convoqués par l’organe de régulation des médias en Guinée.
Alors, pouvons nous parler d’une tentative de muselement de la presse?,
D’un recule démocratique?
Pouvons nous également dire que tous les journalistes qui sont inquiétés ces derniers sont coupables?
A chacun sa réponse.
L’essentiel est qu’en Guinée, force est de reconnaître que tous les journalistes ne sont pas vendu.
Donc chers gouvernants, soit vous laisser les journalistes dire ce qu’ils pensent sans être inquiétés, oubien ils disent ce qu’ils pensent et être inquiétés après. L’essentiel est que les journalistes qui dérangent le plus souvent sont du côté de L’ESSENTIEL. Et L’ESSENTIEL c’est qui? C’est le peuple.
Alpha moussa Dieng