En Guinée du colonel Mamadi Doumbouya, la dissolution controversé du FNDC a du mal à passé au sein de l’opinion publique qui voit en cette décision, une sorte de fuite en avant devant une situation politique de moins en moins convainquante depuis la prise du pouvoir par les militaires.
Nous n’avons pas manqué de faire remarquer ici-même, cette transition qui s’affirme sans convaincre le moindre scepticisme devant une classe politique hors sujet apparent. L’incertitude n’étant pas un destin recommandable, il va falloir à chaque acteur politique Guinéen se ressaisir au-delà des petits calculs des dessous de table.
Avoir la science pour sa bonne expression ne garantit point de science pour une bonne pratique. Finit donc la théorie des émotions, face maintenant aux dures réalités dans l’ordre des urgences parmi tant d’autres. Tout vous dire que le défi à relever n’est pas celui de la diversion comme semble être le cas. Mais bien celui d’un pragmatisme concret. Ce qui nécessite de la junte qui vient de commettre ces premiers morts parmi des manifestants civiles, une preuve d’imagination grandeur nature pour réussir la mission qu’elle sait assigné.
Si l’on peut se féliciter de la relative situation sécuritaire stable contrairement au Mali ou encore au Burkina Faso, il faut s’inquiéter des conséquences de l’usure du vide institutionnel avec ses répercussions sur le tissu social.
(Yamoussoukro)