A l’engagement des pères de l’indépendance de la République de Guinée le 02 octobre 1958 et l’allumage de l’immense flamme de l’espoir en ce jour de souveraineté, rares étaient ceux qui ‘imaginaient finir leur vie au camp Boiro en dépit de leur bataille pour un pays commandeur de lui-même. En 26 ans de règne du premier régime, des guineens ont continué à chanter et à danser pendant que leurs compatriotes croupissent dans des prisons du pays et d’autres exilés forcés. Le caractère Unité du peuple de Guinée était‐il vrai ? Je m’en doute fort . De 1984 à 2008 le pouvoir de Conté avait ‐ il aussi uniquement fait des heureux, le 04 juillet 1985 est encore une plaie non refermée. Entre 2008 et 2010 en passant par 2009 de quoi peut-on être fier de notre liberté alors que de cette liberté l’Etat à travers des gens dans le manteau de dirigeants font de leurs concitoyens des gibiers , les massacres du 28 Septembre 2009 en font foi et d’ailleurs cela est arrivé à 4 jours du 51eme anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance. Pendant que ce jour des familles entières recherchaient leurs morts , d’autres mangeaient des plats copieux. De 2010 à 2020 , comment cette fête pouvait-elle aviir un caractère d’Unite Nationale étant donné que pour des droits humains, des citoyens sont combatus et tués pour leur opinion. En 2021 au nom de cette même, fête combien de veuves , d’orphelins et de parents désormais sans défense ont vu mari , père et fils tomber pour la chute d’alpha Condé étaient en larmes le jour de cette fiesta . Et pour le 64 ème anniversaire de cette fête dite d’indépendance, combien de parents sous Alpha Condé et le CNRD se disent en sourdine nous demandons << justice pour nos enfants >>. Combien de cadres sans jugement en prison , leurs familles seront elles associées à ce 02 octobre 2022 ? Mon espoir est mince. La Guinée doit‐elle continuer à chanter et à danser année après année alors que dès le lendemain de sa prise de souveraineté, elle a commencé à traîner une plaie beante. Car sa devise même est à l’opposé des réalités que vivent ses populations. Alors qu’on nous parle de : Travail ‐ Justuce‐ Solidarité. Le manque de travail a fait qu’on vient de nous enlever l’organisation de la CAN 2025, combien sont morts dans ce pays sans voir vu un tribunal, la solidarité est où, quand ceux qui arrivent au pouvoir font de la nation une affaire de clan . 64 ans après , la route de nos lieux de cultes est bien indiquée pour implorer la grâce divine à nous sortir de ce bourbier qui sent la haine et l’incompétence de ceux viennent gérer la chose à nous tous. Citoyen guineen épris de paix et de justice.