« Quand on retire du foyer tous les bois qui fument, le feu risque de s’éteindre », dit une sagesse africaine. Cela est devenu une évidence pour le sport guinéen, qui est en train de vivre malheureusement des déboires, par la faute de certains opportunistes voulant faire fortune à ses dépens. Aujourd’hui, le football guinéen est malade, on pourrait même dire qu’il est à l’agonie, ce qui explique cette véritable désillusion qu’il subit successivement.
La sagesse enseigne : « Mieux vaut une mauvaise dent dans la bouche, qu’une bouche sans dent ». Un homme qui a de fortes relations à l’internationale ne pouvait-il pas influencer positivement les décisions de la CAF ? Dans ce monde devenu de nos jours village planétaire, les relations humaines sont prises en considération car, chaque homme présent à un certain niveau de la chaine décisionnelle mérite d’être écouté. Malheureusement, par égocentrisme et par haine, le seul et valable représentant guinéen dans la haute sphère du football continental, a été la cible de toutes sortes d’affabulations dans le but de nuire à sa réputation et à sa crédibilité mais, curieusement est pris celui qui voulait prendre.
Il faut reconnaitre en l’homme son mérite, son patriotisme, son amour profond et sincère pour le football guinéen, que de le confondre avec des gens dont la seule force réside dans le dire et non dans le faire. Quelle honte pour le pays des Chérif Souleymane, N’Joléah, Petit Sory en un mot du célèbre HAFIA triple champion. Si pour des intérêts égoïstes et sordides, on porte préjudice au rêve de toute une nation c’est réellement déplorable. Les manœuvres infâmantes ont permis de mettre sur pied un Comité de normalisation (CONOR) qui n’est composé malheureusement, que par des individus qui ne connaissent rien du football et n’ont aucune représentativité tant à l’intérieur qu’à l’international. Celui qui est mal connu dans son pays ne peut pas prétendre être connu ailleurs.
Le seul souci de ce CONOR est de se faire la poche au détriment du football guinéen. Pour preuve, il a entretenu le flou autour de la capacité de la Guinée à pouvoir organiser la CAN de 2025 dans le seul dessein de profiter de cette manne financière. Par manque de crédibilité et de représentativité, cette CAN a été retirée à la Guinée, mettant ainsi le pays sous les projecteurs et les critiques de toutes sortes. Qu’ont-ils pu faire, ces grandes gueules du CONOR pour empêcher ce déshonneur ? Malgré les milliards déjà sortis qui n’ont aucune trace sur le terrain, ce CONOR devait jeter l’éponge et avoir honte de ses agissements. Ce cinglant revers devait pourtant servir de leçon à ces opportunistes mais, ils ne font que poser des actes de destruction massive du football guinéen.
Le CONOR est aujourd’hui dans l’incapacité d’organiser le championnat de la Ligue Professionnelle. Par haine et à travers un calcul bête et absurde, il s’est attaqué à cette ligue pour mettre en place un soi-disant comité de gestion. Malheureusement pour lui quand on a affaire avec des spécialistes et amoureux du cuir rond, il faut avoir dans sa besace plus d’un tour pour réussir. Les clubs engagés dans la campagne africaine sont en manque de compétition ce qui a joué sur leur prestation. Dans le but de se faire de l’argent, le CONOR a adressé une lettre à la CAF pour demander la délocalisation des rencontres sur le stade GLC de Nongo en faveur d’un autre stade en Tanzanie. La CAF a encore dans un courrier désavoué le CONOR dans sa mauvaise foi et dans ses basses intentions de nuire à Antonio Souaré.
Le stade Général Lansana Conté a mis combien d’années pour être opérationnel ? Il faut reconnaitre à cet homme au grand cœur cette farouche volonté qu’il a pour la promotion du football de sa patrie. Ce n’est pas l’Etat, et aucun autre guinéen n’a eu la présence d’esprit d’investir dans ce stade, si ce n’est Antonio Souaré le providentiel du sport et de la culture. Il y a quatre niveaux reconnus pour le contrôle de fiabilité des stades. Le stade de Nongo est au deuxième palier, ce qui signifie qu’il a une certaine qualité. Les travaux demandés pour qu’il accède au niveau supérieur sont en cours de réalisation. Mais, pour prouver que ce stade entretenu par l’homme qu’il veut absolument abattre, le CONOR se lance dans cette campagne de discrédit. C’est malheureux même regrettable qu’une institution puisse se liguer contre une installation sportive nationale, si ce n’est pas par apatridie.
Comme la mission de la CAF et de la FIFA est attendue en Guinée, toute la lumière sera faite autour de ce problème de sport. Le football guinéen qui a été une référence continentale ne mérite pas un tel sort auquel il est livré par le CONOR. Il faut des professionnels à la tête du sport pas des amateurs ou des opportunistes en quête de confort matériel. Dans les autres pays on soutient les hommes au grand cœur capables de réaliser de grandes choses pour le pays mais, en Guinée de pareils hommes sont à abattre. Tant qu’il y’aura cette haine dans les cœurs, tant que l’on méprisera les mécènes, tant qu’on ne saura pas faire la nuance entre les opportunistes et les patriotes, le football guinéen sera toujours à la case de départ.
« L’homme qu’il faut à la place qu’il faut » feu Ahmed Sékou Touré l’avait dit et aujourd’hui il est encore d’actualité. On n’est pas homme par la taille ou par la bouche mais, on est homme par les actes que l’on pose et les faits qu’on réalise. On se demande réellement depuis la mise en place de ce CONOR quel véritable acte d’intérêt national a-t-il posé si ce n’est celui de combattre les hommes qui ont dans leur cœur et dans leur âme le football guinéen. Au lieu de normalité, il a plutôt entretenu l’anormalité. Ce sont les graines pourries qui empestaient le football guinéen, qui se sont retrouvées au CONOR donc, rien de bon ne peut être entrepris par cette bande de profiteurs à tout vent.
Pour Antonio Souaré et pour tous les patriotes, « Le crachat d’un crapaud ne peut pas nuire à la blancheur d’une colombe ». Et « L’homme qui s’apprête à traire une lionne, n’a que faire des bourdonnements d’une mouche », dit une sagesse africaine.
Le CONOR sera toujours désavoué par la FIFA et La CAF car, il ne se meut que dans le mensonge. En bon entendeur salut.
MAM CAMPBELL JOURNALISTE INDÉPENDANT ET ACTIVISTE CONSULTANT EN COMMUNICATION