Auteure de deux (2) albums et d’un morceau récemment mis sur la toile, Alice KAMANO, connue sous le pseudo ‘’la patronne’’ sur les réseaux sociaux, est une chanteuse Guinéenne évoluant en France. Elle mélange dans ses chansons, la musique moderne et celle traditionnelle. Ce choix justifie-t-elle, lui permet d’être toujours en adéquation avec des mœurs africaines et celles de son pays la Guinée. Combien d’albums a-t-elle déjà sur le marché ? Que-est-ce qu’elle défend dans ses morceaux ? Que fait-elle au-delà de la musique et qu’est-ce qu’elle ambitionne faire ?
Alice la ‘’patronne KAMANO dit tout dans cet entretien qu’elle a accordé à la rédaction de lengo224.com.
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Lengo224.com : c’est qui Alice KAMANO à l’état civil et que retenir du nombre d’albums à votre actif ?
Alice KAMANO : je suis une jeune dame qui évolue à l’extérieur, précisément en France et qui essaie de valoriser la musique guinéenne à travers le tradi-moderne. C’est un genre de musique dans lequel je me sens à l’aise et quand je commence à chanter , je me vois dans la tradition qui tend vers le modernisme. Pour le moment, j’ai deux (2) albums sur le marché. Le premier TCHIAMBIYA (enfants) et le second c’est ONALO (chez nous). Comme message véhiculé dans ces titres, ce sont des conseils, des chansons d’amour, de lutte contre les violences faites aux femmes. Je chante également pour la paix et de tout ce qui est l’actualité.
Parlez-nous de votre tout dernier clip qui fait présentement le tour du monde à travers des réseaux sociaux ?
dernier morceau sur la toile parle d’une dame qui cherchait pendant plusieurs années un homme . Du coup ,elle a trouvé et c’était comme l’ange dans sa maison. Elle a trouvé tout ce qu’elle s’attendait d’un homme et c’était un rêve réalisé.
Aujourd’hui ,vous êtes en Guinée mais, je rappelle que vous vivez de l’autre côté. Quelle lecture faites-vous sur l’évolution de la musique guinéenne ?
Ma lecture sur la musique guinéenne, je me dis qu’en l’écoutant, ça fait du bien surtout quand on est de l’autre côté. Tu écoutes le rythme et les traditions de la Guinée, ça fait ressentir un grand bonheur au cœur et ça nous ramène au pays. Et lorsqu’on voit écouter ceux qui ne sont pas de notre pays, tu te rends compte qu’ils trouvent merveilleux parce qu’on a des talents chez nous.
On vous voit souvent en concert au pays d’Emmanuel Macron, comment vous avez pu avoir le public français ?
Je dirai que ce n’est pas facile mais, ce n’est pas compliqué non plus. Moi je me suis toujours investie partout je vais en cherchant beaucoup plus de relations surtout avec les Associations qui sont en place. Je m’intéresse également à la vie humanitaire, surtout celle de la femme en générale. C’est pourquoi, je fais deux (2) concerts chaque année, pendant le mois de la femme et lors de la fête de l’indépendance de la Guinée.
Comment vous-vous arrangez afin de satisfaire à la fois, vos fans de la France et ceux de la Guinée ?
Aujourd’hui, la musique a pris un élan très étendu. Du coup, j’essaie d’être dans l’actualité en parlant des sujets que les gens aiment bien entendre et qui éduquent surtout. Je tente d’être en compagnie des Guinéens pour ne pas oublier mes origines.
Au-delà de la musique, Alice fait autre chose. Mais comment vous-y prenez ?
En dehors de la musique, je fais le cinéma et beaucoup d’autres choses. Je me dis qu’il y a un temps pour tout. Il y a des moments c’est la formation, d’autres le boulot. En même temps, tu te prends des vacances que tu profites pour consacrer cette période à la musique, puisque je ne suis pas tout temps dans la musique. A l’issue d’un calendrier, je parviens à toucher un peu partout pendant l’année.
Que retenir de vos projets en 2023, c’est-à-dire des perspectives ?
On dit toujours que l’homme propose, Dieu dispose et la nature s’impose. Sinon, je compte faire un festival l’année prochaine. Il me faut donc voir d’ici là, à quel niveau je suis avec les préparatifs avec les organisateurs afin d’élargir jusqu’en Guinée, pour que tout le monde puisse en bénéficier et en profiter. Le cinéma on a déjà deux (2) qui ne sont pas sortis encore, mais que nous comptons faire sortir lors du festival en 2023. Nous l’avons réalisé avec des français mais aussi des Guinéens comme je fais toujours le mixage. Il a été réalisé en grande partie ici en Guinée avec une amie qui s’appelle Aminata Sylla et son équipe. On a fait le tournage ensemble et le reste se fera en France. Ce film parle des souffrances de la femme.
Alice est dans son pays d’origine, est-ce-que vous avez pu rencontrer les autorités Guinéennes ?
J’ai rencontré beaucoup mais surtout dans le domaine de la culture. C’est dans ce sens que j’ai rencontré le ministre de la culture qui m’a accueilli avec un cœur très ouvert.
Alice KAMANO, votre dernier mot au compte de cette interview ?
Je vous dirai merci de passer me voir et merci surtout pour tout ce que vous faites pour moi depuis très longtemps dans le cadre des interviews qui contribuent à ma promotion. Merci et je remercie tous ceux qui m’ont accueilli et aux femme. Surtout j’invite tout le monde d’aller sur ma page Facebook ‘’ Alice la patronne’’.
Avec lengo224.com