Les 46 soldats ivoiriens, détenus à Bamako et que le Mali accuse d’être des mercenaires, alors qu’Abidjan affirme qu’ils étaient en mission pour les Nations unies (ONU), ont été condamné ce vendredi 30 décembre à 20 ans de prison. Les trois soldates libérées en septembre ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.
La Cour d’assises de Bamako a rendu sa décision, vendredi 30 décembre, dans l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet. Le communiqué a été publié dans la soirée.
À l’issue de deux jours d’audience, la justice malienne a condamné chacun à une peine de 20 ans de réclusion criminelle et deux millions d’amende pour « crimes d’attentat et complot contre le gouvernement », « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat », « détention, port et transports d’armes et de munitions de guerre ou de défense (…) ayant pour but de troubler l’ordre public et par l’intimidation ou la terreur ».
Par contumace, trois soldats ivoiriennes libérées en septembre écopent elles de la peine de mort et de 10 millions d’euros d’amende.
Avec RFI