Nous sommes à nouveau dans un pays de cadence, de malheur, de désolation, de tristesse mais aussi de détournement envers la démocratie. Aujourd’hui, l’histoire se répète et cela est clair. Des citoyens engagés pour la démocratie du pays, sont jetés en prison, sont brutalisés et sont lancés dans les mailles de l’ennemi de la République.
Après Alpha Condé, nous assistons a une autre manipulation et retard de la justice. L’injustice commence désormais à prendre le dessus comme si nous étions dans le régime aristocrate. Aujourd’hui, des gens qui doivent être approché sont considérés comme des bandits, terroristes contre l’État. Le fruit de la démocratie est devenu fruit de dictature militaire et le discours du 5 septembre est devenu discours de feu sur le peuple de Guinée. Une histoire regrettable et nonchalante.
Ces arrestations des citoyens doivent obéir au respect des procédures en la matière. Les droits et libertés des personnes arrêtées ou des détenus doivent être respectés aussi. La transition doit servir d’exemple. Sans cela, aucune refondation n’est possible. Vaut mieux de ne pas en parler. Qu’on ne parle plus de refondation de l’État parce qu’il n’existe plus. Ce pays devient merdique le jour au jour. Des soutiens de ce comportement voyou sont également les mêmes, vu que nous vivons dans un pays de famine et d’irréparables. Triste, tous les droits sont violés par ce pouvoir de déception appelé exception. La Guinée laisse a nouveau d’autres victimes.
Aujourd’hui, il est difficile de se mouvoir, de parler de la démocratie sans être inquiété, parlons-nous de refondation là ? Parlons-nous d’amour ? De réconciliation ? Non ! Mais, on parlera certainement d’État bipolaire qui fait le Machiavel. Fermer la gueule pour ne pas se faire prendre. Non ! Ce n’est pas ça la démocratie. Cette transition n’est pas celle que je crois en tant que journaliste, se méfier est mieux ? Non ! On ne doit pas avoir peur de sa liberté. Ce pays est juste extraordinaire. Ça ne changera jamais. Le vrai Bokassa de la Guinée est connu, et bien, nous vivons l’enfer.
Une boussole tarabiscotée !
Aly Badara Akila, journaliste chroniqueur, administrateur de la page Sabari fm !