Kouyaté soutient l’idée de retirer aux partis politiques leur agrément.
« Opposant » exilé sous Alpha Condé, dieu Janus aux deux visages opposés, pro et contra à la fois, ou ni pro ni contra dans le même temps – on n’en sait trop rien ! –, devenu politicard résident vissé au CNRD, il en approuve tous les actes et vitupère ceux de ses pairs et des forces démocratiques guinéennes.
Ne fait-il pas le beau à la fois par berlue et recherche de raccourci politique, avec l’espoir morbide que Doumbouya lui fera la courte échelle le moment venu et l’installera à Sèkhoutouréya (comme si le Colonel lui-même ne lorgnait pas de ce côté là), mais aussi pour que la Crief détourne le regard et « l’oublie » ?
Quid des 87 millions US dollars de Kadhafi affectés à des projets solidaires à Kouroussa et Timbo, deux agglomérations où le « Guide » avait fait escale et dont il s’était autoproclamé citoyen d’honneur, lors de son unique rallye-raid transsaharien, en juin 2007 ? Il était accompagné de Kouyaté, sur tout le trajet de Tripoli à Conakry ? Une visite historique au président Lansana Conté et un discours mémorable au stade du 28-Septembre qui se soldèrent par deux voitures blindées pour l’amphitryon Kouyaté.
On parle aussi de supposées concussions sur le Projet coton et sur les fonds guinéens qui étaient logés dans une banque suisse, entre autres dossiers de gros sous ratiboisés par un trapéziste de haut vol (pas un margoulin hein !), pour que le parquet spécial n’y jette pas un œil. Ne serait-ce que ça ! Pour y voir clair.
C’est après le transfert unilatéral de ces fonds dans un autre pays européen où il a sa banque, donc sans l’aval de l’Assemblée nationale guinéenne, que l’ancien PM, naguère vivant dans un appartement à Paris, se serait offert une maison cossue sur l’avenue de Madrid, à Neuilly-sur-Seine, la commune la plus riche de France. Une demeure qui ferait pâlir d’envie maints chefs d’État africains, selon des bloggeurs guinéens établis en France.
En tout cas, ces affaires là, ça jase à propos dans les chaumières, où l’on crie misère, quand lui il mène grand train.
C’est pas joli joli…
No lummbina wuyɓe, no ɗowta tefooɓe.
El Béchir