Conakry bruisse de commentaires et de racontars depuis hier. Depuis la publication d’articles dans lesquels nous avons relayé des déclarations, à nous, confiées par le président déchu Alpha Condé.
Ce sont plutôt de petits esprits retors, qui se livrent à des conjectures et caricatures de bas étage, pour tenter de discréditer un travail journalistique bien accompli.
Qu’ils répondent aux accusations rapportées dans le papier, ou qu’ils défendent leur privilège acquis avec un profil questionnable, qui amène à douter sur l’esprit de refondation. Mais le mieux pour eux, c’est d’éviter de se livrer en spectacle.
Parce que la caricature prend une grande dimension, que je me donne le devoir d’apporter des précisions importantes, sinon, chez moi, c’est le chien qui aboie et la caravane passe.
La première précision, je suis à Dakar dans le cadre des préparatifs d’un évènement que nous organisons le mois à venir. C’est les Awards d’Emergence magazine ou la récompense du mérite dans le secteur économique, une initiative innovatrice qui devrait promouvoir le contenu local et créer l’émulation entre les entreprises dans le pays, avec des critères d’évaluation très précis.
C’est à cette occasion que j’ai croisée Mamady Sinkoun Kaba, ancien Directeur du protocole d’Etat, qui séjourne également dans la capitale sénégalaise.
A préciser pour ceux qui en ont besoin, que Sinkoun est une connaissance de très longue date. Une relation d’amitié et de fraternité, assumée en toutes circonstances, que j’ai perdu de vue depuis le coup d’Etat du 05 septembre qui l’a contraint à l’exil.
C’est au cours de mon entretien avec celui-ci, qui, faut-il le préciser, m’a comblé de son attention et d’un accueil digne d’une amitié renouvelée, que j’ai pu échanger avec l’ancien locataire du palais Sèkhoutouréyah, qui appelait incessamment de la Turquie où il est en exil depuis le coup d’Etat qui l’a renversé.
Une occasion rare et importante qu’aucun journaliste ne peut refuser.
Ainsi, j’ai rapporté les propos, tels que je les ai entendus de mon interlocuteur. Et cela ne devait pas constituer un crime, quand c’est un journaliste qui n’a fait que son travail.
C’est la réalité des faits pour ceux qui voulaient en savoir mieux. Pour les pitbulls qui veulent trouver des poux sur un crâne rasé, qu’ils continuent à déblatérer. Vogue la galère !
Depuis Dakar, Mognouma Cissé