Que personne ne se prenne ou se laisse abuser. Ils sont dans la diversion. Le Premier ministre Bernard Goumou รฉtait sur un siรจge รฉjectable et en sursis depuis longtemps. Sa chute n’รฉtait qu’une question de jours. Mais il fallait trouver un motif. C’รฉtait de notoriรฉtรฉ publique qu’il y avait un groupe de ministres qui ne se soumettaient pas ร son autoritรฉ et n’avaient aucune considรฉration pour lui. Et comme Alphonse Charles Wright รฉtait le fou du village, il fallait l’envoyer en mission commandรฉe pour dรฉstabiliser et affaiblir le Premier ministre dans le but de donner au chef de la junte militaro-civile un argument pour le dรฉbarquer, d’oรน l’affront que que l’ancien chef du Gouvernement a essuyรฉ de sa part. Puisque c’รฉtait risquรฉ quand mรชme de le dรฉmettre seul en donnant ainsi raison ร Alphonse Charles Wright, il fallait opter pour la dissolution de tout le gouvernement en prรฉtextant une cacophonie en son sein. Bernard Goumou รฉtant parti, la quasi-totalitรฉ des membres du Gouvernement ” dissout” retrouvera un portefeuille ministรฉriel. Seuls les ministres poids-plume resteront sur le bas-cรดtรฉ de la route.
La junte militaro-civile, faisant de la politique politicienne, surfera sur des considรฉrations ethno-rรฉgionalistes pour faire venir ร la primature un homme politique qui s’est toujours positionnรฉ comme le dรฉfenseur des putschistes depuis le dรฉbut de la transition ou un autre de la mรชme communautรฉ que lui. Ces derniers espรจrent ainsi sรฉduire cette communautรฉ et en mรชme temps affaiblir ainsi un certain parti politique trรจs engagรฉ dans le combat pour le retour ร l’ordre constitutionnel.
Faisant donc d’une pierre, plusieurs coups, ils cherchent aussi ร travers cette manลuvre, faire tomber la pression des syndicats qui menacent d’aller en grรจve.
La question du retour ร l’ordre constitutionnel en fin 2024 n’est pas ร l’agenda du CNRD et de ses acolytes politiques. C’est pourquoi, un acteur politique du groupe de ces, acolytes a dรฉclarรฉ il y a quelques jours qu’il n’y aura que le rรฉfรฉrendum en 2024. Autrement dit, ils joueront la prolongation jusqu’en 2025 au plus tรดt.
Pour arriver ร leurs fins, ils ont le soutien de certains opรฉrateurs รฉconomiques รฉvoluant dans les secteurs des mines et des BTP.
C’est pourquoi les militants pro-dรฉmocratie et tous ceux qui luttent pour le retour ร l’ordre constitutionnel ร la suite du choix par les citoyens guinรฉens de leurs dirigeants, doivent faire preuve de vigilance et continuer ร se mobiliser pour que les putschistes ne passent pas un jour de plus au pouvoir ร l’expiration du dรฉlai convenu de la transition.
Une vaste conspiration contre le peuple est en cours. Mais avec la dรฉtermination des combattants de la dรฉmocratie, les conspirateurs seront mis hors d’รฉtat de nuire.
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