Le collectif du comité de suivi et de documentation des impactés du projet winning consortium Simandou dans le district de Sekhousoria , dans la commune rurale de Madina-Oula ,situé à 75 km du chef-lieu de la préfecture de Kindia a publié ce mercredi 26 mars 2024 son 2 ème rapport trimestriel . La cérémonie a mobilisé les autorités locales, représentants d’entreprises minières et communautés.
Cette deuxième documentation publiée , constate plusieurs impacts non indemnisés par le projet Winning Consortium Simandou dans la collectivité de Madina-Oula .Précisément à Sekhousoria . Pendant que le dynamitage continue à produire des effets .Notamment des fissures au niveau des bâtiments dans la localité . La lecture de ce rapport devant les victimes impactées par le projet , a suscité des réactions contradictoires . Pendant que le comité de suivi et de documentation des impacts causés par le projet winning consortium Simandou remerciait le WCS pour la construction des 4 forages d’approvisionnement d’ eau potable notamment à Gnègueyah et Sabouyah , certains chefs secteurs appelaient le WCS à aller constater les dégâts causés par le dynamitage du projet winning consortium Simandou dans son secteur . Après les activités de sensibilisation de 202 ménages organisées par le comité de suivi et de documentation des impacts du projet Simandou après le premier rapport de publicarion , Amara Camara ,coordinateur de la zone de Madina-Oula explique : 《 La journée d’aujourd’hui marque la publication du 2 ème rapport trimestriel du comité de suivi des impacts du projet Simandou . Donc , dans le premier rapport, nous avons eu à faire de documentation des impacts . Après cette documentation nous avons procédé à la publication. Cette publication a directement interpellé les partenaires concernés .Finalement les partenaires le Winning et ses sous-traitants tels que CRCC18 ont décidé de réparer quelques impacts . A date ,les deux sociétés se sont engagées auprès des communautés afin de réparer ces dommages . Ces dommages sont le cas des fissures des maisons mais aussi la pollution du fleuve Kabèlè . Donc ,aujourd’hui Gnègueya ,Sabouyah et Bombyah ont chacun reçu 1 un forage réalisé par la société CRCC18 . En ce qui concerne le cas des fissures des maisons, winning et ses partenaires sont près . Dit-il , ils ont même déjà commencé à recenser les bâtiments fissurés . Ils ont recensé deux villages . Ça reste maintenant Sekhoussoria et Toumanyah y compris les autres villages concernés par les impacts du dynamitage . 49 bâtiment sont aujourd’hui identifiés par l’entreprise. Nous tendons la main aux partenaires et autorités locales de venir en aide aux communautés impactées .》 De son côté , Momodouba Touré , chef secteur de Toumanyah explique : 《 On veut de l’eau potable . Toutes nos toitures sont poussiéreuses . Nos chambres poussiéreuses. Quant aux bâtiments fissurés, il y en a beaucoup actuellement . Le dynamitage a fini par fissurer nos maisons en bancos . Et le temps est dur pour avoir la main d’oeuvres d’un ouvrier . On a pas d’école ni forage . Et la société n’arrose pas la route .Sauf aujourd’hui que j’ai vu arroser cette route . Je demande à winning consortium Simandou de nous aider à avoir de l’eau potable . Chez moi les maisons ne sont pas encore recensées par le projet . Mais nous espérons être pris compte dans ce plaidoyer ” a-t-il- t – il plaidé auprès de Winning .
Après la lecture du rapport des impacts , le comité de suivi a souligné les difficultés suivantes :
-Difficulté de collaboration avec les autorités prefectorales et sous- prefectorales concernant la gestion des impacts du projet Simandou ;
– La lenteur de winning consortium Simandou dans le traitement de réclamations conformément au delai fixé par son mécanisme de gestion des plaintes ;
– La convocation et l’arrestation du coordinateur du comité par les autorités sous-préfectorales et communales de Madina-Oula . Par ailleurs, le comité de suivi des impactés du projet Simandou à Madina-Oula constate :
– Amalgame des citoyens entre le role de l’ État et les obligations des entreprises en matière de développement local ;
– Faible collaboration entre les autorités prefectorales, communales, sous- prefectorales et le comité de suivi ;
– Le mécanisme de gestion des plaintes ou griefs de WCS est peu connu par les communautés impactées .
Kindia, Rachid Camara pour karakan news