Depuis quelques mois , certains citoyens constatent la présence des travailleurs chinois dans les machines et autres travaillant dans le projet Simandou à Kérouané et autres localités traversées par le chemin de fer dudit projet.Une situation qui commence à agacer certains citoyens riverains de l’un des plus grands projets miniers au monde .
C’est le cas de Kérouané , la préfecture abritant les blocs 1 et 2 du mont Simandou. Dans cette préfecture, les citoyens se plaignent de la conduite des poclins et camions de transport par des conducteurs chinois. Chose qui selon eux est contraire à la politique du contenu locale prônée par les autorités de la Guinée.
« le problème qui nous fatigue ici est que nous remarquons que les chinois n’ont pas donné l’accès aux guinéens de travailler sur les engins. Les chinois conduisent eux-mêmes les engins 24h sur 24h .Pourtant il ya des travailleurs qui ont cette capacité. Quand on leur pose la question de savoir qui leur a donné l’autorisation, ils disent que c’est l’Etat . Chose est contraire à la loi sur le contenu locale. Une fois , je me suis déplacé pour aller leur demander de me montrer leur permis de travail . Mais impossible de le voir » a-t-il déclaré Mory CISSÉ, un des impacts du projet Simandou resident à Souloukoudenka , une localité située à 15km de la ville de Kérouané.
Pourtant selon le porte-parole de la jeunesse de la localité de Souloukoudenka, les jeunes de la zone sont frappé de plein fouet par le chômage.
« le chômage a pris de l’ampleur. Les jeunes avec leur qualification sont au chômage. Ils voient les chinois travailler sur les engins à leur place » a-t-il martelé
La jeunesse de la localite menace de descendre dans les rues pour se faire entendre car selon elle les autorités locales ont montré leurs limites dans la résolution crise.
Aujourd’hui, selon la jeunesse de cette préfecture abritant une partie Simandou ( Mines , chemin de fer ) , en plus du chômage , les localités traversées par le projet sont confrontées à un manque criard d’eau, une augmentation de la population, mais aussi les nuisances sonores.