Le Syndicat professionnel de la presse de Guinée est monté au créneau pour mercredi 22 mai 2023 pour denoncer la naissance de l’observatoire guinéen d’autoregulation de la presse. Sekou Jamal Pendessa doute de l’indépendance lorgane vis-à-vis des pouvoirs publics .selon lui l’urgence , c’est le rétablissement des ondes brouillées et la cessation de restriction imposées aux médias.
« La priorité aujourd’hui, l’urgence aujourd’hui, c’est la libération des médias, si ces gens-là n’ont pas pitié des pères de famille qui n’arrivent pas à s’acquitter de leur devoir envers leurs familles, pour nous l’urgence, c’est de faire en sorte que ces gens-là reprennent service. Nous on voit au-delà de 2024, c’est des mauvais précédents, si on laisse passer, cela veut dire qu’ils vont nous imposer autre chose, et le prochain régime va aussi s’imposer et nous, nous n’aurons rien à dire », a prévenu le Général Pendessa.
Le leader syndical appelle les hommes de médias qui s’identifient, à sa centrale et à sa lutte, à ne jamais répondre à une quelconque convocation de l’OGAP.
« Ils ne pourront pas nous effrayer, rester tranquille vous n’êtes pas concernés, si on vous y invite dites-leur que vous n’y allez pas, ils n’ont pas force de loi, ils ne sont pas comme la HAC parce que la HAC ses décisions s’imposent même si ce sont des décisions illégales, même si elles sont abusives on a pas le choix. D’abord le fait de répondre relève d’un choix personnel, mais tu peux dire non, je ne suis pas de votre organe. Ça demande des préalables s’ils libèrent les médias en toute tranquillité, les professionnels verront la nécessité de mettre en place ou pas un organe d’auto-régulation, parce que pour le moment il n’y pas de vide institutionnel, il y a la HAC, si elle joue bien son rôle on n’a pas besoin, donc il n’y a pas d’urgence ; pour nous l’urgence, c’est la libération des médias », a-t-il martelé lors de son point de presse devant .