Alpha Oumar Kalla Barry, connu sous le nom d’Indien Kalla, en détention à la Maison centrale de Kindia, est agonisant dans sa cellule.
Condamné à perpétuité lors du fameux procès des gangs de 1995, le muezzin de la Maison centrale de Kindia est terrassé par l’hypertension artérielle, qui a entraîné une semi-paralysie de son pied gauche et de son bras. Il souffre également d’hémorroïdes, qui a provoqué des saignements continus, et de problèmes de prostate, ce qui fait qu’il ne retient plus l’urine.
Le hic, c’est qu’il ne bénéficie d’aucun soin adéquat et n’arrive pas à parler depuis avant-hier.
L’administration pénitentiaire n’a toujours pas procédé à l’évacuation du détenu vers un hôpital pour qu’il bénéficie des soins.
Abandonner un détenu malade est une violation flagrante des droits des détenus. Ils ont le droit d’être soignés et nourris. Malheureusement, l’infirmerie de la maison centrale de Kindia n’a qu’un seul produit : le paracétamol. Quelle que soit la maladie, c’est le paracétamol qui est prescrit, ce qui montre un manque de respect et une violation flagrante des droits fondamentaux.
Si rien n’est fait, le pire risque d’arriver
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation
Très très indépendant