Amnesty International a écrit une lettre au Premier ministre de la transition. Une correspondance dans laquelle, l’institution internationale de défense des droits de l’Homme demande la libération immédiate du coordinateur du FNDC Oumar Sylla et Billo Bah. Elle exige aussi q’une enquête soit menée pour situer les responsabilités afin d’ouvrir un procès équitable.
Selon nos sources dans ledits document , Amnesty International a exprimé sa profonde inquiétude au sujet de la disparition d’Oumar Sylla (alias Foniké Manguè) et de Mamadou Billo Bah. Un kidnapping que l’organisation qualifie de « forcée ». Il a indiqué que ces deux personnes ont été visées uniquement pour avoir exercé leurs droits humains, mettant ainsi un accent sur leur sécurité compromise.
Par ailleurs, l’institution pour la défense des droits de l’Homme a noté que cette action s’inscrit dans une « démarche globale de répression en Guinée ». Elle mentionne que ces deux activistes de la société civile sont détenus arbitrairement en raison uniquement de leur militantisme et de leurs critiques à l’égard des autorités guinéennes, ce qui constitue une violation de leur droit à la liberté d’expression garanti par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif droits civils et politiques. » , indique-t-il dans ladite lettre.
Amnesty a dénoncé aussi la voix de la répression entamée par les autorités guinéennes depuis un bon moment.
« Depuis plusieurs mois, les autorités guinéennes ont intensifié leur répression de la dissidence pacifique, en suspendant des médias, en restreignant l’accès à Internet et en ayant recours à une force illégale lors de manifestations. À la date du 22 avril 2024, au moins 47 personnes avaient été tuées lors de manifestations. », peut-on lire.
L’organisme de défense des droits de l’homme appelle à la libération immédiatement des deux disparus (Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah) et à faire en sorte qu’une enquête efficace soit menée sur leur disparition forcée afin que toute personne soupçonnée de porter une responsabilité pénale soit traduite en justice dans le cadre d’un procès équitable.
Il a exhorté le chef du gouvernement à veiller à ce que ces deux activistes soient protégés de la torture et des autres formes de mauvais traitements en détention.