Alors que sa mise en place avait fait grincer des dents, nourri des frustrations et entretenu un profond malaise au sein de la jeunesse du pays, le CNJ entre les mains d’un illustre inconnu et parfait soumis d’un certain Abdoulaye Diané, parachuté dans des combines obscures et sournoises vient, à travers son soutien affiché au CNRD, de confirmer soupçon et méfiance à son encontre.
Alors que le CNJ est apolitique et doit être un véritable creuset de propositions de solutions pour un bon encadrement et un meilleur épanouissement de la jeunesse dans son ensemble et sa diversité, la nouvelle équipe d’inconnus à la tête jeunesse du pays s’invite sur un terrain interdit et s’affiche publiquement dans un rôle qui n’est pourtant pas le sien et ne pas franchir.
A Faranah par exemple, le Conseil Régional de la Jeunesse a été surpris et pris en flagrant délit d’être sur le terrain politique. Et pis, le plus hilarant, le CRJ de Faranah, tellement rodé dans la démagogie fait même ombrage aux membres de l’administration, cette autre entité qui a péché depuis des lustres, dans sa neutralité. Le CRJ de Faranah pour se faire plaisir a mis toutes les plates-formes de l’institution au service de la junte en panne de visions dont le seul instinct de survie est la confiscation du pouvoir par tous les moyens.
Tandis que le CNJ, six (6) après son installation dans la contestation et la confusion digne d’une cour de récréation, peine à se doter d’un budget et souffre de tenir ses premières sessions dans son propre local, son président Abdoulaye Diané prend désormais fonction dans la démagogie et la propagande au service de ses parrains. C’est autant dire que la Jeunesse qui refuse de faire sa mue et de jouer pleinement sa partition dans les limites de la charte africaine de la jeunesse, restera ce bétail électoral. Tant que des individus, tel que Abdoulaye Diané, trôneront sur elle.
Et que diront les partenaires financiers qui ont mis énergie et argent pour la mise en place du CNJ ?
C’est qui reste clair, des voix légitimes et audibles au sein de la jeunesse consciente vont bientôt demander le départ du jeune politicien Abdoulaye Diané qui n’est ni à sa place et ne connaît certainement pas son rôle. Il a probablement lu la charte africaine de la jeunesse à l’envers et les instruments juridiques qui encadrent le CNJ en diagonale.
Dommage…