L’information a été révélée au grand public par l’Office de protection du genre et des mœurs (OPROGEM).
Âgé de 34 ans , Fatoumata CAMARA est accusée d’avoir voulu revendre sa fille de 14 ans. Un acte qui est aux antipodes de la loi et qui peut être assimilé ou est assimilable à un trafic d’être humain.
Une arrestation réussie grâce à la bonne collaboration entre les autorités guinéennes et interpol – Libéria qui a d’ailleurs facilité son extradition vers la Guinée.
« Nous avons été saisis le 12 décembre passé à travers Interpol, confirmé par le consulat de Guinée au Libéria, par rapport à un cas de trafic d’enfant. Une dame nommée Fatoumata Camara âgée de 34 ans qu’on a interceptée dans une ville de Libéria avec sa fille âgée de 14 ans, en train de la revendre« , a indiqué Madame CONDE Marie Gomez, directrice générale de l’OPROGEM.
Selon la directrice de l’Office guinéen de protection du genre, de l’enfance et des mœurs ( OPROGEM), cet acte est une infraction à la loi pénale. Il est condamnée par l’article 796 du code de l’enfant.
Des propos balayés du revers de la maison par la mise en cause dans cette affaire. Pour Fatoumata Camara estime qu’elle ne peut pas vendre sa propre fille rien au monde mais son souhait est sa réussite.
« C’est ma propre fille. Je ne vends pas ma fille. Mon souhait est qu’elle réussisse. Je ne peux jamais vendre ma fille. Je suis une femme battante. Je me suis ainsi battue pour qu’elle aille à l’école. Son papa l’a abandonnée, d’ailleurs, depuis que j’étais enceinte de 7 mois. Mon souci a toujours été qu’elle réussisse… », a-t-elle souligné.
Fatoumata Camara, la présumée trafiquante a collaboré avec son complice basé à Nzérékoré , qui maîtrise le terrain qui est en fuite , précise la directrice de l’oprogem.
Le dossier sera déféré devant le tribunal de première instance de Mafanco où dame Fatoumata va répondre des charges concernant un tra de trafic d’être humain sont articulées contre sa personne .
La rédaction