Le problème des diplômes refait surface. C’est un véritable coup dur pour les entraîneurs guinéens, le duo Souleymane Camara Abedi et Guillaume ne sera pas sur le banc pour le Syli local lors de cette compétition, faute de diplôme requis.
Après avoir permis à la Guinée de se qualifier pour la 8e édition du Championnat d’Afrique des Nations, coorganisée par la Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda, le duo Souleymane Camara Abedi et Guillaume ne sera pas sur le banc pour le Syli local lors de cette compétition, faute de diplôme requis. Une nouvelle exigence imposée par la Confédération Africaine de Football (CAF), dirigée par le Sud-Africain Patrice Motsepe. Pour Thierno Saïdou Diakité, la CAF veut se conformer à ce qui se fait en Europe et en Amérique latine. D’autant plus que le continent africain accuse un grand retard dans ce domaine.
“C’est une situation embarrassante, bien dommageable pour nos entraîneurs. Parce que, figurez-vous, cette paire d’entraîneurs a eu tout le temps de faire une sélection, de préparer l’équipe et de nous qualifier pour la phase finale. Malheureusement, vous savez que, depuis quelques semaines, la CAF a pris certaines décisions concernant les critères d’éligibilité des entraîneurs. Ils veulent se conformer à ce qui se fait en Europe et en Amérique latine. De ce point de vue, l’Afrique est en retard par rapport à la qualification des techniciens de football, toutes catégories confondues”, a déclaré ce consultant sportif.
Dans son intervention, Thierno Saïdou Diakité n’a pas manqué de souligner le rôle crucial de la Direction Technique Nationale (DTN). Selon lui, Mohamed Kanfory Lappé Bangoura a un rôle important à jouer dans l’élaboration et la mise en œuvre des cycles de formation.
Diakité.
Que faut-il faire pour éviter que de telles situations se reproduisent dans le futur ? Thierno Saïdou Diakité propose des pistes de solutions.
“Il n’y a pas mille solutions. Mohamed Lappé Bangoura, le DTN, doit se mettre en relation avec le comité exécutif de la fédération pour établir et proposer un programme de formation de nos entraîneurs locaux, afin qu’ils puissent bénéficier des cycles de formation à partir de cette année et dans les années suivantes, en fonction des différentes catégories. C’est la seule solution. Mettre en œuvre un plan de formation à soumettre aux institutions de la CAF pour que nos entraîneurs puissent bénéficier de ces cours de formation”, a conclu celui qu’on appelle affectueusement Tino.
Il est à noter que le tirage au sort de la 8e édition du Championnat d’Afrique des Nations est prévu pour le 15 janvier prochain à Nairobi. Et d’ici là, la Fédération Guinéenne de Football n’a pas encore dévoilé les noms des successeurs des deux entraîneurs recalés.
La rédaction