Le président Mamadi Doumbouya avait annoncé dans son discours de fin d’année des élections générales en 2025 pour un retour à l’ordre Constitutionnel en Guinée ». Quelques mois plutôt, le ministre des affaires étrangères avait fait une déclaration similaire.
Le porte-parole du Gouvernement a pris le sens contraire de ces discours.
Ce mercredi 29 janvier 2025 en conférence de presse , Ousmane Gaoual DIALLO n’est pas passé par le dos de la cuillère. L’ex porte parole de l’UFDG a jeté un pavé dans la marre.
Il estime clairement que tous les scrutins ne pourraient pas se tenir comme indiqué en 2025 .
« Est-ce que l’année 2025 sera une année où toutes les élections vont avoir lieu ? Je pense que c’est non, c’est impossible », a martelé , porte-parole du gouvernement guinéen devant un parterre de journalistes choisis pour la cause .
Selon le ministre des transports et porte parole du gouvernement , dans un premier temps et sur instruction du Chef de l’État, avant la fin du premier semestre, l’élection référendaire aura lieu.
Et c’est pas tout,pour ça, il faut un cadre spécifique car parce que pour la tenue du référendum, il faut une loi spécifique qui va l’organiser.
Il a par la suite indiqué que le fichier qui va être utilisé est celui qui est actuellement en cours de conception .
“ Il s’agit ici du RAVEC. Cela ne fait l’objet d’aucun doute. C’est pour ça que nous invitons nos concitoyens à accorder une importance particulière à leur enrôlement, qui est actuellement en cours. Tout le monde va être recensé et on va extraire de cette liste générale la liste électorale. C’est ce qui va se passer”, a révèle le porte-parole du gouvernement.
Par la suite précise-t-il, sur le calendrier électoral, dans le meilleur des cas, si les autorités arrivent à faire les élections au mois de mai, ça va être difficile d’enchaîner les élections présidentielles tout de suite car il y a au moins un Code électoral qu’il faut adopter, argumente le ministre.
« Il faut compter à peu près trois semaines. On sera au mois de juin. Il n’est pas possible d’organiser des élections en Guinée au mois de juillet, au mois d’août, peut-être même en septembre. Ça veut dire qu’il faut répartir soit en septembre ou en octobre pour les élections suivantes, que ce soit la présidentielle ou les autres élections, suivant la déclinaison de la Constitution. Il y a un chronogramme que l’administration du territoire va prononcer. Donc il faut compter peut-être deux grandes élections majeures cette année et puis les autres vont suivre l’année suivante », a ajouté le ministre des Transports, porte-parole du gouvernement.
Pour lui, la seule alternative qui pourrait conduire à un changement, c’est sauf si la junte militaire décidait de regrouper toutes les élections à la même date.
La rédaction