Alors que les autorités de la transition, à travers le département des sports et le président de la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT), redoublent d’efforts pour rassembler les acteurs du football et développer cette discipline, certains membres du Comité Exécutif (Comex) semblent vouloir semer les graines d’une nouvelle crise, à peine sept mois après l’installation du nouveau bureau.
En effet, un document circulant sur les réseaux sociaux révèle que cinq membres du Comex accusent le président de la FEGUIFOOT, Bouba Sampil, de prendre des décisions de manière unilatérale. L’un des points soulevés concerne le sélectionneur du Syli National, Kaba Diawara. Cependant, il convient de rappeler que la volonté de changement à la tête de l’équipe nationale était largement partagée par l’opinion publique guinéenne. De plus, la décision finale de remplacement a été prise par le ministère des sports, suite aux directives des plus hautes autorités du pays.
Plutôt que de recourir aux réseaux sociaux pour exprimer leur désaccord, ces cinq membres auraient pu aborder directement le président Bouba Sampil. En agissant de la sorte, ils risquent de créer une crise dont les répercussions pourraient être désastreuses pour le football guinéen.
Une nouvelle crise pourrait en effet entraîner une suspension de cinq ans de la Guinée des compétitions internationales, un scénario que la FIFA jugerait ingérable pour un pays qui enchaîne les crises footballistiques. Selon un spécialiste des questions de football, une telle situation serait catastrophique pour la FEGUIFOOT et pour le sport roi en Guinée.
Il est donc impératif pour les membres du comité exécutif de privilégier le dialogue, le rassemblement et l’entente pour résoudre les différends internes. Le moment est venu de mettre de côté les querelles inutiles et de se concentrer sur l’intérêt supérieur du football guinéen. Une telle démarche éviterait non seulement une nouvelle crise, mais garantirait également la stabilité nécessaire pour que le football en Guinée puisse enfin s’épanouir. La balle est désormais dans le camp des membres du Comex pour assurer un avenir serein à notre football.
La rédaction