Les activités du projet Simandou sont à l’arrêt depuis quelques. En cause les autorités,notamment le ministère des mines dénoncent le non respect des engagements des compagnies minières concernées par le projet Simandou. Notamment le géant mondial Rio Tinto et la chinois Simandou Wining Consortium. Chose que regrette Mamoudou CONDE activiste de la société civile guinéenne.
« Mais je pense qu’avec l’arrêt des activités, cela a des conséquences des conséquences néfastes sur l’emploi. Mais aussi sur le calendrier de réalisation du projet » , a-t-il déploré.
L’activiste de la société civile,en plus des conséquences que peut engendrer un tel arrêt, note également, l’absence de plusieurs structures importantes dans le comité stratégique de suivi du projet, c’est le cas spécifique du ministère de l’environnement.
« Effectivement, le gouvernement a mis en place un comité stratégique de suivi de l’accord de développement du projet Simandou.Un comité dans lequel le ministère de l’environnement et du développement durable et l’agence nationale d’aménagement des infrastructures minières nce sont pas représentés .ce qui est déplorable, c’est le département environnement. Parce que pour la mise en œuvre de ce projet,il aura des conséquences environnementales .Donc il faudrait que le département environnement soit au sein même du comité pour prendre en compte l’aspect environnemental.cela va même faciliter l’obtention de financement auprès des bailleurs de fond à l’international. Mais on constate que l’aspect environnement est négligé,c’est une erreur dans la mise en œuvre de ce projet » a-t-il fait remarquer Mamoudou CONDE avec insistance.
Malgré ces différentes manquements constatés dans la mise en œuvre de ce projet gigantesque d’une valeur de plusieurs milliards de dollars ,note quelques points positifs dans sa mise en œuvre.
« C’est une avancée dans le cadre de la mise en œuvre du projet Simandou on se rappelle bien depuis le 25 mars 2022 , l’Etat guinéen a signé un accord cadre de développement du projet qui continue à se matérialiser à travers ce second cadre de coentreprise de gestion des infrastructures. Même si les étapes qui restent sont très difficiles. Notamment le pacte d’actionnaires et la recherche du financement», a-t-il ajouté.
Mamoudou karakan DIALLO