Ceux qui ont pris leur destin en mains le 12 novembre dernier lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Feguifoot sur les 60 membres statutaires ont dans une majorité écrasante bouté à la touche les nouveaux statuts proposés par ledit CONOR. Une déculottée, aux yeux de plusieurs observateurs du ballon rond qui tourmente l’instance transitionnelle depuis la prise de conscience des 47 membres statutaires sur le mépris et le danger qui guettaent leur propre avenir dans le football guinéen.
Le rejet en bloc de ces statuts est la preuve palpable qu’en dépit de la venue des sauveteurs de ce sport populaire, le malaise est profond. Comment comprendre que dans ces nouveaux statuts on propose la suppression des ligues régionales, le vote par liste que 30% des ressources humaines viennent du monde extérieur, ensuite qu’un quota de 30% soit réservé aux femmes?. En listant ces quelques points de discorde on se dit sans risque de se tromper que les 47 membres qui ont rejeté ces statuts ont fait preuve de maturité et d’amour pour le football local .
Plus loin, je me questionne en disant, sans élection quelle valeur pour les têtes des démembrement de la FGF ? Comment une ressource humaine incorporée peut-elle servir une entité dont elle n’a pas l’amour ? Et pour terminer, je me demande où sont les femmes dans ce football à qui on tient à accorder 30% de places. Au-delà de tous ces aspects cités ci-haut, comment ce Conor peut aussi tomber bas en demandant à des acteurs incontournables d’adopter des statuts pour lesquels ils ne se sont jamais vus au cœur?
Que dire de l’éviction du bureau exécutif de la ligue guineenne de football professionnel au profit d’un bureau provisoire alors qu’à l’interne aucun bruit ne créait la zizanie pour justifier cet imbroglio . De mal en pis depuis l’arrivée de ce comité de normalisation, voilà qu’un nouveau coup de massue vient s’abattre désormais sur le football guinéen avec des membres statutaires qui ne comptent plus se faire coiffer par l’actuel Conor . Des deux parties, qui vaincra ? Ce qui est sûr la bataille est maintenant un secret de polichinelle.
Mathé Bah