Une rencontre a eu lieu entre le Ministère des Mines et de la Géologie et les investisseurs miniers en exploitation, le mercredi 18 janvier 2023.Les discussions ont essentiellement porté sur le respect de l’alinéa 2 de l’article 30 du code minier guinéen. Cette disposition fait obligation aux compagnies minières de construire un siège, quand elles sont exploitation. Le Ministre des Mines Moussa MAGASSOUBA a fait savoir dans sa déclaration que celle-là n’est pas en application depuis l’indépendance du pays. Mais Ismaël DIAKITE, président de la chambre des Mines s’est inscrit en faux à cette version du Ministre.
Dans la foulée de sa déclaration devant les micros et caméras des journalistes, après la réunion, Moussa MAGASSOUBA a déclaré que depuis l’accession de la Guinée à l’indépendance jusqu’à nos jours , l’alinéa 2 de l’article 30 du code minier du pays n’est pas appliqué par les compagnies minières.
« Cette réunion, C’est d’abord discuter avec les miniers que l’article 30 dans son alinéa 2 du code minier, stipule que chaque société minière qui obtient un permis d’exploitation en République de Guinée a un maximum de 36 mois pour construire son siège dans ce pays.
Vous allez constater depuis notre indépendance, cette disposition n’a jamais été respectée. Et c’est pourquoi au Conseil des Ministres dernier, il a été unanimement décidé de passer à l’application des dispositions de cet article-là, l’article 30, alinéa 2 du code minier. Donc on était venu pour leur dire ça, pour expliquer, ce n’est pas simplement une réunion de bavardage. Nous voulons nous rassurer que ces sièges-là soient construits sur une période de 18 mois. Et là, c’est sur le point où on ne négocie pas » a martelé Moussa MAGASSOUBA.
Ismaël DIAKITE président de la chambre des Mines a balayé d’un revers de la main cette accusation de Moussa MAGASSOUBA contre les entreprises minières. « Historiquement les compagnies minières ont observé cette disposition. Là où nous sommes(le bâtiment actuel(NDLR) du Ministère des Mines et de la Géologie), c’est le siège de la CBG et de l’OFAB historiquement. Et pas plus loin que 200 metres il y a le siège de Fria à l’époque. Donc c’est une disposition qui est connu, mais malheureusement qui n’a pas suivi d’effet régulièrement. Donc ce rappel là nous permet de nous relancer dans l’exécution de notre obligation de conformité par rapport à la loi guinéenne. Donc toutes les compagnies sont ouvertes à la question » a rectifié Ismaël DIAKITE
Toumany CAMARA