LLe Réseau Environnement Bauxite (REB), présidé par la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), a tenu son assemblée générale ce jeudi 28 mars 2024, dans un complexe hôtelier de Conakry. Échanger sur les sujets relatifs à l’exploitation mais aussi valider le bilan de l’année écoulée (2023) et de partager les objectifs de l’année 2024, tel est le but visé par cette rencontre des acteurs majeurs de l’écosystème minier et environnemental et les
« Nous allons développer un projet pilote dans les concessions de la CBG et de GAC, qui va donner un modèle de gestion intégrée des enjeux sociaux et environnementaux à l’échelle des compagnies minières. A date, nous n’avons aucune information de développement de ce modèle non seulement au niveau national et au niveau sous-régional. Donc, ça va être une première que deux compagnies s’associent pour gérer ensemble leurs impacts à l’échelle du paysag. l’objectif stratégique du REB consiste à promouvoir une synergie des compagnies membres pour une gestion durable de leurs impacts cumulatifs, en vue d’atteindre un impact positif net sur les communautés et sur l’environnement naturel dans les bassins ” précise Aïssatou Bobo DIALLO, conseillère biodiversité à la CBG et présidente du Réseau Environnement Bauxite (REB).
Selon représentant de la ministre de l’Environnement et du développement durable l’environnement est fortement par les actions anthropiques. Une raison qui pousse Cyrille Aboly à inviter le réseau à persévérer dans sa dynamique de protection, de préservation et surtout de renforcement des capacités.
« Aujourd’hui, notre environnement est sérieusement menacé par les faits anthropiques de l’homme, par le fait que certaines dispositions de la loi ne sont pas respectées. Donc, nous pensons aujourd’hui qu’avec ce réseau, tout sera mis en œuvre pour permettre justement la protection de notre environnement. Le ministère de l’environnement ayant la mission régalienne de la protection de notre environnement, ne peut qu’accompagner et saluer ces genres d’initiatives et à inviter ses partenaires à appuyer me réseau afin que nous puissions atteindre des objectifs assignés au ministère de l’Environnement qui est celui de la protection l’environnement dans sa globalité, mais aussi protéger les communautés riveraines de ces projets miniers« , a martelé Cyril Aboly, conseiller juridique au ministère de l’Environnement du développement durable.
uridique au ministère de l’Environnement du développement durable.
« Vous savez qu’aujourd’hui dans le nord-est de la Guinée, plus particulièrement dans la région de Boké et comme je le disais en remontant vers Gaoual en allant vers Télimélé, il y a de grandes sociétés qui sont en phase d’exploitation donc, qui produisent des impacts. Alors il s’agit de développer une complémentarité entre ces compagnies minières pour qu’on puisse contenir ces impacts, les mitigés sinon les éliminer. Elles doivent agir en amont d’abord ensuite pendant et également au moment de la fermeture de la mine. Il s’agit de mesurer à juste valeur les impacts potentiels prévisibles, les impacts actuels et les impacts qui peuvent durer dans le temps” a- déclaré Ismaël DIAKITÉ président de la chambre des Mines de Guinée devant l’assistance.
Le président de la chambre des mines de Guinée à son tour invite les acteurs concernés par l’exploitation minières à trouver les outils nécessaires pouvant permettre d’atténuer les effets du changement climatique.
«⁸Trouver les outils, trouver les indicateurs de performance qui permettent justement de mesurer et contrôler l’ensemble de ces impacts-là qui sont multidimensionnels aujourd’hui. Le REB n’a pas seulement pour mission de gérer ces impacts environnementaux, on va au-delà pour intégrer les questions communautaires, les questions du genre, tout ce qui constitue l’écosystème à la fois sociale, physique, marins dans une région donnée où il y’a une forte concentration de l’exploitation minière« ,