Nos relations remontent en 2015, alors que je travaillais pour le site VisionGuinee.Info. Cela, à travers un papier d’analyse que je venais de faire sur le Capitaine Moussa Dadis Camara, alors en convalescence à Ouagadougou.
A la lecture de cet article de presse, depuis la capitale autrichienne de Vienne où tu étais établi, tu as pris le téléphone et m’as appelé pour me féliciter du travail, tout en te présentant comme étant le Conseiller politique de Dadis.
En réponse, je t’ai aussi remercié de l’intérêt exprimé. Ces premiers échanges baliseront le chemin vers une collaboration avec le semainier Le Populaire et le site VisionGuinee pour lesquels je travaillais en ce temps. En témoignent les archives de ces deux organes.
Peu après, tu as décidé de rentrer au pays. Et au lendemain de ton retour, tu m’as invité à te rendre visite à ton hôtel de Mlys, à Almamya, quartier administratif de Kaloum. L’occasion était opportune pour qu’on se découvre enfin physiquement.
Cette rencontre s’est aussi soldée par une autre interview au cours de laquelle tu as fait un survol de l’actualité politique nationale, comme tu savais bien le faire.
Des années après, tu as préféré quitter le ring politique pour débarquer dans le monde des médias. Dans cette nouvelle aventure, c’est le groupe Hadafo Médias qui t’ouvre ses portes.
Ta participation à l’émission phare de la radio Espace te révèle à plus de compatriotes.
Récemment, on s’est croisé à l’hôtel Onomo. Avec un air pressé, tu es venu me tapoter sur l’épaule, en disant : “Bonjour, jeune frère ! Tu te fais rare”. Ce jour, je ne pouvais nullement imaginer que c’était notre dernière rencontre d’ici-bas, fori.
Banquier, tu étais serviable. Politique, tu étais un démocrate dans l’âme. Chroniqueur, tu as su exprimer ton opinion. Ta mission fut donc accomplie sur terre. Dors en paix, le bon vivant grand frère que tu auras été !